Depuis la chute de Laurent Gbagbo, les milices qui se battaient pour défendre son pouvoir se sont mises à piller mais aussi à affronter les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).
Les derniers échanges de tirs, parfois à l’arme lourde, ont eu lieu hier dans la commune de Yopougon, devenue leur dernier bastion. Mais juste après, les FRCI ont réussi à établir le contact avec les chefs des patriotes armés. Des négociations ont commencé. Elles se sont poursuivies ce jeudi 21 avril. Les paramilitaires essaient, avant de déposer les armes, d’obtenir leur immunité. Certains tentent même d’être intégrés au sein des Forces républicaines de Côte d’Ivoire.
Non loin de Yopougon, à Abobo, les Forces républicaines ont attaqué hier soir les positions du général Ibrahim Coulibaly, dit « IB ». L’ancien sergent-chef, rentré d’un exil d’une dizaine d’années, contrôle les communes d’Abobo et d’Anyama.
Il s’est battu contre les forces pro-Gbagbo et proclame sa disponibilité pour servir le nouveau chef de l’Etat. Mais il craint aujourd’hui d’être écarté par les FRCI. Une affaire de militaires, mais qui peut gêner les débuts du mandat d’Alassane Ouattara.