Libye : la rébellion regagne du terrain, Kadhafi accusé d’utiliser des bombes interdites

La rébellion libyenne regagne du terrain vers l'Ouest, entre Ajdabiya et Brega à la faveur des raids aériens de l'Otan. Plus à l'Ouest, le siège de la ville de Misrata se poursuit depuis maintenant près de deux mois, Misrata pilonnée à nouveau aujourd'hui par les forces pro-Kadhafi, accusées par des ONG et des médecins sur place d'utiliser des bombes à sous-munitions, des armes particulièrement cruelles et interdites par une convention internationale.

Dans l'Est, longtemps bloqués autour d'Ajdabiya, noeud de communication

stratégique à 160 km au sud de leur fief Benghazi, les rebelles libyens ont avancé d'une quarantaine de kilomètres à l'Ouest, en direction du site pétrolier de Brega. La rébellion accuse les forces de Mouammar Kadhafi d'utiliser des bombes à sous munition sur des zones peuplées par des civils à Misrata, ville que ces forces pilonnent intensément depuis quelques jours.

L'ONG Human Rights Watch confirme et juge scandaleux que les forces pro-gouvernementales utilisent ces armes qui présentent un risque énorme pour les civils.
Peter Bouckaert, directeur de l'équipe d'urgence de HRW témoigne au micro de notre envoyée spéciale.

Cela fait deux mois maintenant que les manifestations contre le régime ont commencé à

Benghazi. Sur le front, ce sont les hommes qui se battent. Mais les femmes

aussi participent à cette révolution. Elles manifestent «de leur côté » toutes les fins d’après midi sur la place de la Liberté de Benghazi. Et elles s’organisent pour nourrir les combattants, le personnel des hôpitaux, de la centrale électrique, du conseil national de la transition. Reportage de nos envoyés spéciaux à Benghazi.

 

Partager :