Si Muhammadu Buhari, le principal candidat d’opposition espérait contraindre le président sortant Goodluck Jonathan à un second tour historique, l’hypothèse semble désormais écartée.
Les chiffres dévoilés au compte-gouttes à partir du dimanche 17 avril, par l’Inec, la Commission nationale électorale indépendante, dont ceux de Lagos, la mégalopole la plus peuplée du Nigeria, donnent Goodluck Jonathan largement en tête des suffrages exprimés.
Selon des résultats partiels mais officiels portant sur 31 des 36 Etats du pays, le président nigérian sortant dispose d’une avance telle qu’il est désormais assuré de remporter l’élection présidentielle.
Selon la Constitution nigériane, pour que le prochain président soit élu au premier tour, il faut qu’il capitalise une majorité simple ainsi que plus de 25% des suffrages dans les deux tiers des Etats de la fédération, à savoir 36 plus Abuja, la capitale.
Le reste des résultats doivent tomber dans la journée de ce lundi et Goodluck Jonathan pourrait être déclaré officiellement vainqueur d’ici la fin de la journée.