Après le double report de la semaine dernière en raison de problèmes logistiques, les Nigérians ont finalement voté ce samedi 9 avril dans le calme pour élire leurs députés et sénateurs. Un scrutin qui a valeur de test pour la démocratie nigériane et pour les autorités qui ont promis des élections libres, transparentes et sans violence.
Dans les nombreux bureaux de vote qui parsemaient les quartiers de Lagos, une majorité d’hommes ont mis leur bulletin dans les urnes, sourire aux lèvres, sous le regard vigilant des policiers.
Toute la journée, des mesures de sécurité ont en effet été renforcées dans le pays. L’armée a patrouillé dans les endroits sensibles avec « checkpoints » à l’entrée des grands axes routiers et interdiction formelle aux citoyens de circuler. Mais cela n’a pas dissuadé les plus acharnés du combat politique puisque des cas de violence ont quand même été enregistrés dans certains des 120 000 bureaux de vote du pays.
A la mi-journée notamment une explosion a eu lieu à Maiduguri, dans le Nord-Est. Une explosion qui n’aurait pas fait de victime. Hier, à l’inverse, une explosion s’était produite cette fois à 45 kilomètres d’Abuja, la capitale fédérale, faisant 11 morts et 38 blessés.
Le scrutin de ce samedi ouvre un mois d'élections au Nigeria qui s'achèvera par la désignation du nouveau président.