C’est pour mieux présenter leurs conclusions que les parties civiles ont demandé le report des plaidoiries. « L’assassinat de Fidèle Bazana et de Floribert Chebeya était bien programmé et répondait à certaines exigences. Et c’est la raison pour laquelle nous sommes très confiants », explique le bâtonnier, Jean-Joseph Mukendi Wa Mulumba.
Les avocats de la défense reconnaissent d’ailleurs que la tâche leur sera difficile. « Dès lors que les parties civiles, qui sont des parties jointes à l’accusation, ont pu obtenir un report d’une semaine, nous obtiendrons un report nécessaire pour assurer correctement la défense de nos clients », assure leur coordonnateur, Maître Bokata Ikundaka.
Le procès risque de se poursuivre à la Haute cour militaire, comme l’affirme Maître Cantier, délégué de l’ONG Avocats sans frontières France : « Bien entendu, les éléments qui sont dans le dossier actuel et d’autres qui nous seront apportés en temps utile, (...) permettront à la justice de comprendre pourquoi nous pensons à juste titre que le général Numbi est le commanditaire de ces crimes » .