Dix assaillants et cinq militaires tués, une trentaine d’arrestations. C’est le bilan donné par une source de la Monusco pour ces deux assauts simultanés, en plein jour, sur la résidence de Joseph Kabila et le camp militaire de Kokolo.
Le chef de l’Etat congolais n’était pas dans sa résidence, au moment de l’attaque.
Quelles étaient les intentions des assaillants ?
Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, affirme qu'ils étaient armés de fusils d’assaut, de lance-roquettes, mais aussi de machettes et de flèches. S’agit-il d'un groupe issu de l'armée régulière ou sont-ils venus d'ailleurs ?
Selon la source onusienne, les assaillants auraient traversé le fleuve Congo en provenance de Brazzaville. Une enquête auraient été ouverte et moins de 24 heures après l’attaque évoquerait la découverte d’une cache d’armes dans la cale d’un bateau amarré au port de Kinshasa.
Sans établir un lien direct entre cette cache d’armes et l’attaque sur la résidence de Kabila, une source congolaise n'exclut pas qu’il y en ait un. A 9 mois de l'élection présidentielle, la Monusco craint que Joseph Kabila et son entourage ne mettent cette action sur le dos de l’opposition et ne commencent à effectuer des rafles d’opposants.