L'avion militaire s'est posé ce samedi vers 11h30 sur la base de Villacoublay en banlieue parisienne, une ambulance et des voitures officielles ont ensuite emmené les otages et les personnalités présentes dans l'appareil ou sur le tarmac, comme Anne Lauvergeon, la présidente du groupe nucléaire Areva vers le centre de Paris.
Deux heures plus tard, la présidente du groupe entrait avec les familles de la Française Françoise Larribe, du Malgache Jean-Claude Rakotorilalao, et du Togolais Alex Kodjo Ahonado, dans la cour de l'Elysée. Les trois avaient été enlevés au Niger sur le site d’extraction d’uranium d’une filiale d’Areva.
L'entrevue avec Nicolas Sarkozy a duré une quarantaine de minutes. Aucune déclaration n'a été faite, notamment sur des rumeurs de rançons. Mais on peut comprendre le soucis de discrétion du gouvernement. Quatre Français restent toujours aux mains des ravisseurs dans le désert sahélien, dont le mari de Mme Larribe.
Vendredi, le président français avait remercié le Niger et tous ceux impliqués dans cette libération, en particulier les sociétés Areva et ses filiales qui ont fait part dans un communiqué de leur émotion et de leur joie face à un tel dénouement.