La libération des otages a eu lieu non loin de la frontière algérienne le 24 février. Les otages ont ensuite traversé une partie du Nord-Mali avant d’arriver au Niger. On attendait la libération des trois otages depuis le week-end dernier. Les médiateurs maliens et nigériens étaient depuis plus d’une semaine sur le terrain mais il y a eu des difficultés de dernière minute.
AQMI (al-Qaïda au Maghreb islamique), on s’en souvient, avait dans un communiqué annoncé que la France devait négocier directement avec ben Laden pour libérer les otages. Les négociateurs ont donc déployé beaucoup de tact pour que l’unique interlocuteur soit AQMI.
Finalement en libérant les otages leurs ravisseurs ont parlé de geste humanitaire. L’otage français, une femme, on le sait, est malade alors que les deux autres sont des Africains. Mais d’après nos informations, il n’y a pas eu qu’un geste humanitaire, une rançon a également été payée.
Dans la soirée du 25 février, le groupe Areva a dit « sa joie » en apprenant ces libérations. Aucune réaction officielle pour le moment en provenance de Madagascar. Dans un communiqué, le Togo a exprimé sa satisfaction et remercié les pays qui ont contribué à ce dénouement.