Lorsqu’il est arrivé au comptoir de la compagnie aérienne sud-africaine Airlink de l'aéroport de Johannesburg, Marc Ravalomanana s’est vu refuser sa carte d’embarquement. L’hôtesse lui a assuré qu’elle ne pouvait pas l’enregistrer : « Je ne peux rien faire, j’attends des informations de mon manager ».
On a ensuite montré à l’ancien président un ordre de l’autorité de l‘aviation civile malgache indiquant : « Marc Ravalomanana et ses consorts sont persona non grata à Madagascar. Aussi pour préserver l’ordre public, il vous est demandé de ne pas les embarquer ».
L’ex-chef d’Etat s’est dit extrêmement déçu : « Ce n’est que maintenant que je reçois cette note. Je suis très choqué. Je vais à Madagascar pour la paix et non pas pour faire la guerre. Pourquoi me bloque-t-on ici maintenant ? Des milliers de gens m’attendent à Antananarivo ».
Marc Ravalomanana a ensuite dit qu’il allait contacter Joaquim Chissano en charge de la médiation, avant de repartir à bord d’une berline noire, chez lui à Johannesburg.