C’est une longue file humaine qui s’est étendue cet après-midi, du siège de la radiotélévision sénégalaise à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, la planète altermondialiste dans sa diversité.
« Je suis venue parce qu’il est temps que les peuples indiens disent non au capitalisme, non à l’injustice, et qu’ils se battent pour la défense de leurs droits », explique une responsable bolivienne en costume traditionnel.
Un peu plus loin, un militant de l’organisation Attack, au Japon, brandit deux affichettes opposées au nucléaire. « Nous voulons stopper l’implantation d’une centrale nucléaire chez nous », dit-il.
Diversité des pays, diversité des luttes
Un homme exhibe une maquette de pirogue qui proclame : « Un nouveau monde de la pêche est possible ».
« Stop. Ne donnons plus aux enfants dans les rues », affichent les tee-shirts d’une organisation sénégalaise qui se bat contre la mendicité.
« C’est intéressant de voir que certains problèmes se posent en plusieurs endroits de la planète comme le problème du droit à la terre. Il y a des déplacements et des évictions, explique un altermondialiste malaisien. Pendant ce forum nous allons pouvoir échanger avec d’autres organisations du Brésil, de l’Inde et de la Thaïlande ».