En France, Michèle Alliot-Marie de plus en plus attaquée sur ses vacances en Tunisie

En France, face aux attaques répétées de l'opposition contre Michèle Alliot-Marie, accusée d'avoir bénéficié deux fois de l'avion d'un riche homme d'affaires tunisien pendant ses vacances en décembre, la ministre des Affaires étrangères a essayé de se justifier et est apparue quelque peu isolée dans son camp.

De révélations en justifications, l'affaire des vacances tunisiennes de Michèle Alliot-Marie n'en finit pas de rebondir. Et face à une opposition vindicative qui réclame la démission de la ministre des Affaires étrangères, peu de voix se sont élevées dans la majorité pour voler à son secours. Il est vrai que la tâche n'est pas facile. Car en déclarant notamment, pour essayer de couper court aux critiques, que lorsqu'elle était en vacances, elle n'était pas ministre, Michèle Alliot-Marie a provoqué un certain embarras au sein même de son camp. Sa collègue du gouvernement, Valérie Pécresse a ainsi estimé que cette parole avait dû « lui échapper ».

Michèle Alliot-Marie a d'ailleurs été obligée de rétropédaler elle-même en affirmant ensuite que, bien sûr, elle était ministre « 24 h sur 24 et 365 jours par an ». Tout en s'engageant à ne plus monter dans un avion privé tant qu'elle serait au gouvernement. Michèle Alliot-Marie affirme donc avoir retenu la leçon de la polémique et pour Christian Jacob, le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, elle n'a commis « aucune faute ».

Reste à savoir ce qu'en dira Nicolas Sarkozy jeudi soir, 10 février, lors de son intervention télévisée. Pour le moment, il ne s'est pas exprimé. Seul François Fillon avait affirmé jeudi dernier que Michèle Alliot-Marie avait toute sa confiance et celle du président de la République.
 

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