Avec notre envoyée spéciale à Pointe-à-Pitre, Véronique Rigolet
Dimanche soir sur TF1, Alain Juppé a martelé que « le gouvernement assumait pleinement » la décision prise d'une intervention militaire conjointe avec les Nigériens pour tenter de libérer les deux otages.
C’est le président Sarkozy qui depuis la Martinique a approuvé le principe de l’assaut donné samedi contre les ravisseurs des deux Français enlevés au Niger. La chaîne de commandement a été très claire, fait valoir l’Elysée, dans ce genre d’affaire, c’est le président chef des armées qui décide.
Durant son séjour aux Antilles, Nicolas Sarkozy s’est ainsi tenu informé en permanence de la situation avec le Premier ministre François Fillon et le ministre de la Défense Alain Juppé. Le chef de l’Etat a encouragé ce dernier à se rendre au Niger dès lundi, alors que le Premier ministre informera les présidents des deux assemblées de l’opération et de la situation en cours au Niger. La ministre des Affaires étrangères prépare, elle, une éventuelle évacuation des 1 500 Français vivant au Niger.