Le président français a exclu, une intervention des 900 soldats français déployés en Côte d'Ivoire pour contraindre le président ivoirien sortant, Laurent Gbagbo, à céder la place à Alassane Ouattara.
« Il n'y a aucune ambiguïté. Les soldats de la France, n'ont pas vocation à s'ingérer dans les affaires intérieures de la Côte d'Ivoire. Ils agissent, en vertu d'un mandat, d'un mandat des Nations unies », a déclaré le président français lors de ses vœux aux armées sur la base aérienne de Saint-Dizier, dans l'est de la France.
Il a rappelé que la mission prioritaire et la « première préoccupation » des 900 hommes de la force Licorne étaient de protéger les ressortissants français.
Nicolas Sarkozy a dit suivre personnellement et en temps réel la situation dans l'ancienne colonie française et être « très attentif » à la sécurité de ses ressortissants. « J'appelle toutes les parties à respecter le choix du peuple ivoirien », a-t-il ajouté. « Le choix du peuple ivoirien s'est clairement exprimé, il s'est souverainement exprimé. Nul n'a le droit de bafouer la décision du peuple ivoirien ».
Interrogé par Europe 1 ce mardi, le ministre de la Défense, Alain Juppé, a précisé que « les soldats francais interviendront, uniquement, si nos nationaux - ils sont nombreux, plus de 15 000 - étaient menacés de quelque manière que ce soit».