L'Afrique du Sud compte bien laisser une trace de son passage au Conseil de sécurité. Le pays rêve depuis longtemps d'un siège de membre permanent.
L'administration Zuma relève que les deux tiers des conflits qui occupent les Nations unies se situent en Afrique et il s'agit de tout faire pour que les guerres africaines ne soient pas oubliées.
Et pour plaider en faveur d'une réforme onusienne, l'Afrique du Sud pourra compter sur ses alliés : l'Inde et le Brésil siègent aussi cette année au Conseil. Tous les BRICS, ce groupe de grands pays émergents ont donc, en 2011, une place de premier plan au sein de l'institution internationale.
Pour de nombreux diplomates, les douze mois à venir seront une année test, pour voir comment les anciennes et les nouvelles puissances peuvent cohabiter. Et souvent les points de vue divergent. Pretoria, Brasilia et New Dehli ont toujours été réticents jusqu'à présent à imposer des sanctions contre des pays individuels comme l'Iran. Mais l'ambassadeur sud-africain, Baso Sangqu a déjà affirmé qu'il ne voulait pas d'un Conseil de sécurité bloqué.