C’est à l’issue d’un meeting tenu en urgence à Abuja, la capitale fédérale du Nigeria, jeudi dernier, que l’annonce a été faite. Dans un communiqué conjoint, dix-huit gouverneurs et deux gouverneurs adjoints membres du PDP ont déclaré en substance approuver et appuyer la candidature de Goodluck Jonathan à condition qu’il n’effectue qu’un mandat de quatre ans.
Un soutien, certes restrictif, pour le président sortant, mais un soutien de taille étant donné que Goodluck Jonathan, chrétien du Sud, n’est pas le candidat naturel du parti au pouvoir. Selon une règle non écrite, ce devrait, en effet, à nouveau être un homme du nord musulman. Le défunt président Umaru Yar’Adua n’ayant effectué qu’un mandat de quatre ans incomplet.
Rien n'est encore joué pour les deux hommes
Un groupe puissant de nordistes du PDP s’était d’ailleurs rallié il y près d’un mois, autour d’un seul et unique candidat en la personne d’Atiku Abubakar, ancien vice-président sous Olusegun Obasanjo.
Malgré tout, rien n’est encore joué pour les deux hommes, entre les déclarations officielles et les négociations en coulisses. Reste à savoir dans quel état d’esprit voteront les délégués du parti lors des primaires pour la présidentielle prévues le 13 janvier prochain. En clair, suivront-ils ou non, les consignes de vote des gouverneurs des Etats ?