Le gouvernement mis en place suite à l’accord de partage du pouvoir de février 2009 ne fonctionne pas et doit cesser selon Robert Mugabe.
Ce n’est plus un secret : le président veut des élections l’année prochaine. En juin sans doute. La presse gouvernementale au Zimbabwe s’en est fait l’écho cette semaine.
Encore un point de désaccord avec le MDC. Le parti de Morgan Tsvangirai, qui participe au pouvoir depuis l’accord de 2009 ne veut pas qu’un scrutin ait lieu avant la mise en place de réformes clefs. Le MDC veut aussi qu’un référendum constitutionnel soit organisé avant la présidentielle.
Les délégués réunis au congrès de la Zanu-PF sont eux tout à fait prêts à suivre leur leader et à s’engager dans la bataille électorale l’année prochaine. Pour beaucoup de Zimbabwéens en revanche, élection a toujours rimé avec violence. Et beaucoup espèrent encore sans doute que la présidentielle sera repoussée.
A l’ouverture du congrès de la Zanu-PF, Robert Mugabe a aussi averti les entreprises britanniques et américaines au Zimbabwe qu’elles pourraient être nationalisées si la communauté internationale ne levait pas les sanctions contre le Zimbabwe.