Si l'affiche ne change pas et si la date des élections est maintenue, trois principaux candidats seront en lice le 23 janvier prochain pour la présidentielle centrafricaine : l'actuel chef de l’Etat, le général Francois Bozizé, celui qu'il a renversé le 15 mars 2003, Ange-Félix Patassé, ainsi que l'ancien ministre de la Défense, Jean-Jacques Demafouth, qui est aujourd'hui le chef de file des ex-rebelles de l'APRD.
Refusant de reconnaître la légalité du nouveau calendrier, l'ancien Premier ministre (2001-2003) Martin Ziguélé, qui était arrivé au second tour en 2005, a déposé sa candidature ce mardi 9 novembre « conformément aux délais initialement prévus ».
Emile Gros Raymond Nakombo, qui vient d'être investi par le RDC, le parti de feu le général André Kolingba, compte déposer son dossier en fin de semaine. Le collectif des forces du changement conteste aussi la légalité du découpage électoral et la coalition a déposé le recours devant le conseil d'Etat.
Justin Innocent Wilité, du Congrès centrafricain de la Renaissance, un parti en phase de création, Cleophas Azouroute, membre du KNK le parti du général Bozizé et représentant des jeunes diplômés sans emploi, et Kouet Fodé, un opérateur économique indépendant, ont également déposé leurs candidatures dans les délais reconnus par la CEI.