Officiellement le recensement en vue des élections présidentielles et législatives du 23 janvier 2011, a démarré sur toute l’étendue du territoire centrafricain. Mais sur le terrain, les opérations n’ont pas commencé de la même manière partout. A Bangui par exemple, trois arrondissements sur huit assurent encore la formation des agents recenseurs.
Certaines préfectures ont juste entamé cette formation alors que d’autres la terminent.
Au sein de la Commission électorale indépendant, CEI, on se montre plutôt confiant. Le rapporteur général et porte-parole de la CEI, Rigobert Vondo, assure que le 21 octobre, date fixée pour la fin du recensement, sera respectée « nous sommes dans le temps, et cette échéance sera tenue », dit-il.
Deux semaines avant le démarrage du recensement électoral, la CEI a déployé des commissaires dans tout le pays pour le choix et la formation des agents recenseurs. Par ailleurs, les médias publics et privés ont fortement mobilisé et sensibilisé les électeurs à aller massivement s’inscrire sur la liste électorale. Certains leaders politiques ont aussi parcouru le pays à ce sujet.