Depuis l’enlèvement es sept expatriés, le dossier sécuritaire est suivi de près à Niamey, par un conseil de sécurité ad-hoc et un comité interministériel supervisé par le Premier ministre. Areva a mandaté deux de ses collaborateurs, deux anciens généraux de l’armée française, Champenois et Quesnot, pour participer aux discussions.
De source proche du dossier le diagnostic des faiblesses du dispositif actuel a déjà été fait et dès mardi les grandes lignes des nouveaux besoins seront connues. Faudra-t-il envoyer plus de militaires sur place ? Rien d’officiel pour le moment mais l’on parle de 250 hommes supplémentaires.
On évoque aussi la participation d’autres forces de sécurité que l’armée ainsi qu’un effort en matière de renseignements et efforts nécessaires disent les experts quand on sait que les hommes d’Aqmi, al-Qaïda au Maghreb islamique, ont infiltré le tissu social et bénéficient de relais efficaces.
Reste à savoir quel coût auront ces nouvelles mesures de protection et à quelle hauteur Areva envisage d’y participer. Le groupe français finance déjà une partie des frais de l’armée nigérienne en fournissant notamment des véhicules aux militaires d’Arlit ou du carburant. Une participation jugée insuffisante ces derniers mois par les autorités nigérienes.