Ce n'est pas la première fois que les patrons des services de renseignements de la zone se retrouvent à Alger mais cette fois, dit-on, c'est du sérieux. Il est question de créer un centre de renseignements, dans la capitale algérienne, où devront converger l'ensemble des informations sur les manoeuvres des terroristes d'Aqmi dans la zone. Ce centre sera le réceptacle de ces renseignements qui seront dans un second temps envoyés au centre opérationnel de Tamanrasset.
Alger tient particuièrement à contrôler la coordination de cette lutte contre Aqmi et, souhaitait depuis plusieurs mois accueillir une telle tour de contrôle sur son territoire.
Cependant au sein même de cette coalition sahélo saharienne on s'interroge sur la réalité d'une telle coopération : certains doutent que les Etats jouent le jeu de la mise en commun des informations à commencer par l'Algérie qui dispose pourtant de l'essentiel des moyens de renseignements et d'actions.
Par ailleurs, certains Etats sahéliens souhaiteraient ouvrir cette coalition à d'autres pays comme le Maroc, la Libye ou le Tchad, une option écartée par l'Algérie.
Selon un spécialiste du renseignement, au delà des déclarations officielles, le partage effectif des informations stratégiques n'est peut être pas encore pour tout de suite.