Lutte contre le terrorisme et la criminalité au Sahel : vers une action commune

Les chefs d'état-major d'Algérie, du Mali, de Mauritanie et du Niger étaient réunis dimanche 26 septembre 2010 à Tamanrasset, dans le sud algérien. Une rencontre en forme de «nouveau départ» dans la lutte sous-régionale contre le terrorisme et le crime organisé selon un participant. La réunion a également évalué la situation sécuritaire, quelques jours après l'enlèvement de sept expatriés à Arlit, au Niger, un enlèvement revendiqué par AQMI.

Les chefs d’état-major présents à la rencontre, qui s’est déroulée dans le sud de l’Algérie, sont tous tombés d’accord : face à l’ennemi commun qu’est al-Qaïda, il faut rapidement descendre ensemble sur le terrain militaire. Le calendrier, s'il existe, n'a pas été communiqué.

Si tout fonctionne comme prévu, des troupes maliennes, mauritaniennes, nigériennes et algériennes, seront positionnées à des endroits déjà identifiés dans la zone sahélienne. Une présidence tournante prendra la direction des opérations.

Des moyens militaires mis en commun

Au cours de cette rencontre, le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée algérienne a affirmé que son pays mettra à la disposition des alliés son impressionnant matériel militaire, notamment des avions de combat.

Tout porte à croire que les choses avancent mais la prudence est de mise car pour bon nombre d’observateurs, il faut ouvrir les portes de la coalition anti-Aqmi à des pays comme le Tchad, le Nigeria et le Maroc. Au Nigeria, pays voisin du Tchad, les talibans tentent actuellement de faire une jonction avec Aqmi dans le Sahel. Le Maroc, situé plus au nord a quant à lui une expérience reconnue dans la lutte contre le terrorisme.
 

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