Les otages sont en vie, des sources maliennes et françaises le confirment. Ils sont détenus dans le Timétrine, région montagneuse et désertique au nord-est du Mali, frontalière avec l’Algérie. Les connaisseurs de la zone invitent cependant à la prudence car il est difficile de localiser précisément les prisonniers. Ils peuvent être soit en Algérie soit au Mali car les ravisseurs se déplacent beaucoup. Quatre-vingt soldats français, positionnés à Niamey au Niger, se relaient pour mener des vols de reconnaissance dans la région afin de localiser plus précisément les otages et leurs ravisseurs. Dimanche 26 septembre, Paris s'est dit une nouvelle fois prêt «à discuter» avec les ravisseurs qui n'ont toujours pas fait connaître leurs revendications.
Prochaine étape donc, en principe, la publication des preuves de vie des sept prisonniers : photos et-ou vidéo. Etape suivante, les revendications d’al-Qaïda au Maghreb islamique ; ensuite seulement commenceront de longues négociations et de nombreuses navettes entre les médiateurs et les autorités des pays d’où sont originaires les otages, la France, le Togo et Madagascar.
Al-Qaïda au Maghreb islamique est connu pour libérer au compte-gouttes ses otages. Les otages africains enlevés avec les Occidentaux sont souvent libérés les premiers, ensuite les femmes et enfin le reste des prisonniers.