Aqmi n'a pas dérogé à son habitude. Plusieurs jours se passsent avant qu'il ne fasse connaître ses revendications. Généralement l'organisation attend de mettre ses otages à l'abri, établit des connections avec ses porte-parole avant d'assumer la paternité de ses actions.
Les exigences des terroristes n'ont pas été rendues publiques, c'est aussi la procédure d'Aqmi qui transmet ses demandes aux autorités concernées de manière plus confidentielle.
Ce qu'a précisé clairement al-Qaïda, cette fois-ci, c'est que l'enlèvement a eu lieu sous la direction d'Abou Zeïd, qui est considéré comme un des chefs les plus radicaux au nord du Mali. C'est lui qui est notamment derrière l'enlèvement et la mort du Britannique Edwin Dyer, l'année dernière, et du Français Michel Germaneau au mois de juillet.
Abou Zeïd est donc aux commandes, mais la revendication ne permet pas de savoir s'il était présent en personne à Arlit au moment de l'enlèvement où si un autre groupe a opéré pour lui.
Enfin, Aqmi a mis en garde, mardi 21 septembre, Paris contre « toute autre stupidité », autrement dit probablement contre toute velléité d'attaque d'une de ses bases.
Ces derniers jours, la France a déployé un important dispositif militaire dans la région
Et ce mercredi matin, Nicolas Sarkozy n'a pas caché sa volonté d'obtenir la libération des otages dans les meilleurs délais.