Avec notre envoyé spécial à New York, Raphaël Reynes
Preuve de l'importance que revêt ce sommet aux yeux de la communauté internationale : Barack Obama et Ban Ki-moon y participeront tous les deux. Le président américain, le secrétaire général des Nations unies, qui aux côtés des présidents africains de la région et de plusieurs ministres des Affaires étrangères d'Europe et de pays émergents vont tenter de convaincre les deux parties soudanaises.
Les vice-présidents du Soudan et du Sud-Soudan devraient être invités à se mettre d'accord, et s'entendre pour organiser ce référendum dans les meilleures conditions possibles. Conditions de sécurité bien sûr, mais également, de manière à ce que le résultat du scrutin ne puisse être contesté et aboutisse à un brusque regain de tension.
Ce doit être le cas pour le référendum d'autodétermination mais aussi sur la consultation, sur l'avenir de la région d'Abyei. La zone pétrolifère restera-t-elle sous le contrôle de Khartoum ou non ? Là encore, l'enjeu est de taille.
D'autres sujets cruciaux risquent de venir interférer dans le débat. C'est le cas de la situation humanitaire au Darfour, toujours très inquiétante, ou encore des poursuites engagées par la Cour pénale internationale contre le président soudanais, Omar el-Béchir. Des poursuites que l'Union africaine souhaite voir gelées, pendant un an. La demande en a été faite à l'Assemblée