Un succès. C’est comme cela que le président Jacob Zuma a voulu présenter ce Conseil national qui s’est déroulé toute la semaine le plus loin possible des yeux et des oreilles des journalistes.
Pas question de voir s’étaler au grand jour des querelles de personnes ou des polémiques de fond sur la ligne du parti. La presse était soigneusement cantonnée à l’écart.
Discipline, cohésion, unité. Jacob Zuma a rappelé dans son discours de clôture quels étaient les principes qui devaient désormais guider les membres de l’ANC. Et il a lancé un nouvel avertissement à ceux qui iraient contre ces principes. Ils auront à faire face aux conséquences de leurs actes.
Le président est aussi revenu sur les grands débats qui agitent en ce moment le parti et le pays.
La liberté de la presse d’abord, avec la mise en place d’un tribunal des médias. Tout en affirmant que l’ANC ne voulait pas museler les journalistes, le parti a confié au Parlement le soin d’étudier la mise en place d’un tel tribunal.
Sur la nationalisation des mines ensuite, Jacob Zuma est revenu sur la position adoptée par l’ANC pendant ce Conseil : la question sera étudiée pendant les deux prochaines années par le comité exécutif du parti. En attendant, la politique en la matière ne change pas.