Dans deux ans, le Congrès national africain le parti au pouvoir en Afrique du Sud, devra choisir son candidat pour la prochaine élection présidentielle mais déjà bien sûr, les appétits s’aiguisent. Officiellement, ce Conseil national sera l’occasion de faire le point sur la politique menée par l’ANC.
Les responsables du parti le répètent inlassablement depuis quelques jours : « Nous n’aborderont pas les questions de personnes, juste les questions politiques ». Deux grands débats sont au programme : la nationalisation des mines, et la mise en place ou non d’un tribunal des médias.
Ce Conseil de l’ANC sera tout de même l’occasion de mesurer la popularité du président Jacob Zuma. Ce dernier vient de vivre une grève, dure, de la fonction publique. Il est aussi très critiqué par ses alliés, qu’il s’agisse de la Cosatu, la puissante centrale syndicale ou de Julius Malema, le dirigeant des jeunes de l’ANCV.
Lors d’un dîner d’honneur, samedi 19 septembre, Jacob Zuma a rappelé que le parti devait rester : « Fort et uni ».