Les fonctionnaires sud-africains divisés sur la poursuite de la grève

Une majorité des syndicats sud-africains ont rejeté mercredi 1er septembre 2010 la dernière offre salariale du gouvernement de Jacob Zuma. Les syndicats devaient reprendre ce jeudi leurs discussions pour tenter de trouver une position commune alors que la grève des fonctionnaires entre dans sa troisième semaine. Ecoliers et malades sont les principales victimes de ce mouvement social. De nombreux établissements scolaires ont dû fermer leurs portes et les hôpitaux fonctionnent au ralenti depuis le 18 août dernier.

La Cosatu, la plus importante centrale syndicale a rejeté l’offre du gouvernement. L’ILC, Independent Labour Caucus, la deuxième confédération est, elle, divisée. C’est 50-50. Seule la moitié de ses membres sont prêts à accepter la proposition de l’Etat. Les autorités promettent une hausse de salaire de 7,5% contre 7% auparavant.

Cette nouvelle avance représenterait déjà un coût supplémentaire de 7 milliards de rands en même temps le gouvernement de Jacob Zuma veut faire des efforts pour réduire le déficit public. Tous les partenaires sociaux ont pourtant accepté de s’assoir à nouveau autour de la table des négociations ce jeudi. Et les ouvriers du privé ne vont pas arrêter de travailler pour le moment.

La Cosatu avait menacé de durcir le mouvement la semaine dernière mais elle a suspendu mardi son appel à une grève de solidarité dans les autres secteurs de l’économie.

Le NUM, le puissant syndicat des mineurs a ainsi décidé de retarder son débrayage de 24h. Il veut donner assez de temps aux deux parties pour tenter de trouver un compromis.
 

Partager :