Paris répond ainsi à l'appel lancé par Bangui, alors que l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) continue de semer la terreur dans l'est du pays depuis décembre 2008. Lors de la célébration du 14 juillet, la fête nationale française, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, avait annoncé, après un entretien avec le président centrafricain François Bozizé, qu'une mission de l'état-major français se rendrait à Bangui pour étudier les modalités d'une telle coopération.
Formation et soutien logistique
« Paris va utiliser les 200 militaires français de la mission Boali, qui sont basés à Bangui, et qui vont apporter leur soutien aux forces armées centrafricaines, pour leur permettre de se mettre en condition pour conduire des opérations contre la LRA, explique le contre-amiral Christophe Prazuck, porte-parole de l'état-major des armées françaises. Depuis octobre 2002, on a 200 militaires présents à Bangui, qui soutiennent les forces armées centrafricaine et la Micopax », force de la mission de consolidation de la paix de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale. Paris apportera une formation et un soutien logistique, en nourriture et combustible, à l'armée centrafricaine, mais n'interviendra pas. « Pour l’instant, ce n’est pas le cadre des discussions qui sont tenues, on est dans la formation, dans un appui logistique. »