Des applaudissements ont retenti à la sortie d’une audience marathon de plus de cinq heures. Ce verdict était très attendu notamment par l’ensemble de la presse ivoirienne. Les trois journalistes emprisonnés depuis le 16 juillet ont été relaxés. Ils étaient accusés de vol de documents administratifs suite à la publication des conclusions d’une enquête judiciaire sur la filière cacao ivoirienne.
Le juge les a en revanche condamnés à une suspension de quinze jours de leur journal ainsi qu’à une amende de 5 millions de francs CFA. Une somme qu’ils devront payer ensemble pour la diffusion d’information sur un dossier judiciaire non encore évoqué à l’audience publique.
Ecroué vendredi 23 juillet dans cette affaire, le conseiller en communication du procureur d’Abidjan a également bénéficié d’une relaxe. Patrice Pohé était accusé par le parquet d’être à l’origine de la fuite, le tribunal a jugé que le vol n’était pas constitué.
Cette affaire a remis sur le devant de la scène le très sensible procès des barons du cacao. Incarcéré depuis plus de deux ans, ils attendent que leur procès soit programmé.