Comme tous les ans s’affronteront à la Commission baleinière internationale, le camp mené par le Japon, regroupant des pays qui se disent favorables à la reprise de la chasse et donc partisans d’une levée totale ou partielle du moratoire, à celui des protectionnistes, portés par la délégation australienne.
Une négociation difficile cette année, qui pourrait revenir sur l’attribution de certaines dérogations au moratoire dont ont notamment beaucoup profité les Japonais, en chassant près de 1 000 baleines par an, à des fins dites scientifiques. Les discussions pourraient aussi consentir de nouveaux droits de chasse à certains pays comme la Norvège et l’Islande, pour les encourager à entrer dans la CBI.
On évoque aussi pour cette éventuelle reprise de la chasse, la zone très convoitée du sud de l'océan indien que d'autres voudraient voir sanctuarisée. Des propositions qui feront l’objet d’un vote qui doit réunir une majorité aux deux tiers pour l’emporter, chaque pays disposant d’une voix. Un système qui a ses forces et ses faiblesses et qui rassemble tous les ans de nombreux pays qui ne sont absolument pas concernés par cette chasse, à priori, mais qui sont prêts à négocier chèrement leur voix en échange de service rendus.