De notre envoyé spécial au Brésil,
Depuis ce nul face aux Russes, tous les rêves sont permis pour les Fennecs. Bien sûr, sur le papier, l’Allemagne est largement favorite. Mais une nouvelle surprise est toujours possible. « Nous étions un peu effrayés à l’idée de jouer contre cette grande équipe, qui était double championne du monde et possédait de nombreuses stars », raconte Rabah Madjer sur le site internet de la FIFA. C’était en 1982, en Espagne. Et personne n’avait imaginé que pour sa première participation à une Coupe du monde, l’Algérie allait faire sensation. Et pourquoi pas encore une fois ?
Une fierté et une responsabilité
« On va se donner à fond », lance Essaïd Belkalem, titulaire lors du dernier match. L’ancien joueur de la JS Kabylie a le sourire, même s’il sait que la victoire reste hypothétique. « Notre but c’était de voir notre peuple joyeux. On commence à avoir une force mentale. Les anciens nous donnent des conseils et c’est notre force. C’est une fierté d’être les héritiers de 1982 et c’est aussi une grande responsabilité », avoue le sociétaire de l’Udinese. « Nous donnons de l’espoir aux jeunes algériens qui doivent aussi croient à leur chance et à leur qualité ».
Essaïd Belkalem compte bien entendu sur les conseils d’hommes expérimentés, des anciens comme Madjid Bougherra, qu’il a remplacé contre la Russie, pour trouver la solution face aux Allemands. L’Allemagne n’a perdu qu’un seul de ses 24 derniers matches toutes compétitions confondues (16 victoires, 7 nuls) et avance tel un rouleau compresseur. « On ne sous-estime pas l’Allemagne. Notre objectif était de nous qualifier au second tour. Si sur la feuille on est perdant, on va tout faire pour réaliser un autre exploit. Tout est possible dans le football. En 1982 c’était le début du football algérien. Et nous, on veut continuer ».