Avec notre correspondant en Tunisie,
Avant même de regagner Tunis, à la suite de l'élimination dès le premier tour de la CAN, Sami Trabelsi savait que ses jours étaient comptés à la tête de la sélection tunisienne. C'est la raison pour laquelle il a devancé tout le monde en présentant sa démission au Bureau Fédéral, vendredi 8 février.
Dès lors, il fallait dénicher un successeur au plus vite car l'équipe de Tunisie aura à attaquer les éliminatoires du Mondial 2014 dès le 23 mars prochain contre la Sierra Leone. Plusieurs noms ont été mis sur la table, même si le tri a déjà commencé, éliminant notamment Ammar Souayah, technicien qui avait déjà dirigé de façon éphémère la sélection en 2002 et en 2011. Ce dernier s'est pourtant séparé de son club saoudien d'Al Raed pour se tenir à disposition de la fédération. Le nom de Maher Kanzari, le nouvel entraîneur de l'Espérance de Tunis, avait également été évoqué mais le club sang et or a refusé de céder à la sélection.
Nabil Maâloul, favori pour le poste
Finalement, deux techniciens sont restés en lice. Le premier, Nabil Maâloul, a les faveurs du Bureau Fédéral. Le second, Khaled Ben Yahia (auteur d'un doublé coupe-championnat avec l'Espérance en 2006), dispose de l'appui du ministre des Sports (et ancien joueur de l'Espérance), Tarak Dhiab. Tous les deux ont eu séparément un entretien avec le Directeur technique national, Youssef Zouaoui, ce mercredi 13 février en fin de journée.
A la suite du rapport du DTN, le Bureau Fédéral devra trancher. Plusieurs indices laissent à penser que la balance penche du côté de Nabil Maâloul. Ancien adjoint de Roger Lemerre, vainqueur de la Coupe d'Afrique des nations en 2004, et auteur d'un triplé historique (coupe, championnat, ligue des champions de la CAF) avec l'Espérance de Tunis en 2011, il présente le profil idéal pour s'asseoir sur le banc des Aigles de Carthage.