Lamine Sané, comment expliquer votre arrivée en équipe du Sénégal ?
J’ai toujours suivi cette équipe du Sénégal, même avant d’y être. C’est mon pays de cœur. Ça fait longtemps que je suis en contact avec la sélection. J’ai longuement réfléchi avant de faire mon choix. Mais je me suis rappelé de la Coupe du monde 2002 et du parcours des Lions de la Teranga. Je m’en souviens comme si c’était hier. J’avais des frissons quand ils ont atteint les quarts de finale. C’est le genre de performance que j’aimerais reproduire avec ce groupe. D’ici à 2014, on a des objectifs et une reconstruction à poursuivre.
Qu’avez-vous ressenti pour votre première sélection avec les Lions de la Teranga ?
Entendre l’hymne national, ça fait chaud au cœur. Je voyais ça à la télévision, donc ça faisait étrange de le vivre. Maintenant que je suis chez les Lions, j’essaie de jouer mon rôle avec beaucoup de fierté et de courage.
On vous a vu souriant lorsque vous avez été remplacé à la 62e minute par Jacques Faty. Votre intégration s’est-elle bien passée dans ce groupe ?
Oui, j’ai été accueilli à bras ouverts. Dès le départ, on m’a traité comme si j’étais là depuis vingt ans. Le groupe est sain. C’est notre force d’ailleurs. Je ne pense pas qu’il y a beaucoup d’équipes où les joueurs s’entendent aussi bien. J’apprécie tout ça.
Les choses ont-elles été plus simples avec la présence de Souleymane Diawara, votre ex-partenaire à Bordeaux ?
Oui, on se connait bien, on a joué ensemble. Mais il y a plein d’autres sénégalais que j’ai croisé en Ligue 1 et avec qui je suis en contact. Ça a facilité mon intégration, c’est certain.
Amara Traoré, le sélectionneur du Sénégal, a-t-il évoqué avec vous le poste qu’il souhaite vous voir occuper ?
Non, on n’en a pas du tout parlé. Même à Bordeaux. Tant que je suis sur le terrain, j’essaie de faire mon match même si je préfère l’axe. J’aimerais juste avoir un poste attitré : soit dans l’axe, soit comme latéral où je me sens bien aussi. Je vais en parler avec les coaches pour pouvoir me fixer à un poste.