Vicente Del Bosque : « Cette finale a récompensé le football d'attaque »

A l’issue d’une finale de Coupe du monde très intense entre les Pays-Bas et l’Espagne (0-1), les deux sélectionneurs ont confié leurs analyses en conférence de presse. Pour Vicente Del Bosque, le titre de champion du monde de l’Espagne tire son origine de la conquête de l’Euro 2008.

Vicente Del Bosque, sélectionneur de l’Espagne :
« Il faut féliciter notre rival qui nous a rendu la partie difficile. Le match a été intense, ce fut un défi physique que nous avons su surmonter. Nous avons dominé, nous avons eu la possession du ballon. Robben aurait pu marquer avant nous, mais c'est le football. Nous gardions confiance d'en finir avant les tirs au but.
« Cette finale a récompensé le football d'attaque. Le football va de l'avant. Nous sommes très fiers d'avoir participé à un tel Mondial.
« Ce titre de champion du monde vient du titre européen de juin 2008. La ligne de jeu avait été définie. Nous l'avons suivie. Nous sommes enchantés par tous nos joueurs. C'est la victoire de tous. Nous n'allons pas distinguer Andres Iniesta ou Xavi.
« L'Espagne, le pays en général, mérite ce trophée. Nous sommes plus qu'heureux d'apporter ça aux gens. »

« Nous étions impressionnés »
Bert Van Marwijk

Bert Van Marwijk, sélectionneur des Pays-Bas :
« C'est très triste. La première période était tendue, nous avons essayé de jouer notre jeu. Nous étions impressionnés, un peu par tout. Robben a eu deux grosses occasions. Mais l'Espagne en a eu plus. Et il puis il y a eu ce carton rouge contre Heitinga. Je ne veux pas parler de l'arbitre, mais il aurait dû nous donner un corner à la fin du match et donner un deuxième carton jaune à un Espagnol qu'il aurait dû exclure. Mais bon, l'Espagne était la meilleure, elle a gagné.
« Ce n'est pas notre style de commettre toutes ces fautes. Mais c'était une finale. Les Espagnols aussi ont commis de grosses fautes. Je ne pense pas que l'arbitre ait bien contrôlé le match. Nous voulions jouer un beau football mais il y avait une grosse équipe en face. Même si ce n'était pas ce que les gens espéraient pour une finale, il y avait de l'intensité.
« Personne ne pensait que nous arriverions en finale. Nous étions proches des penaltys. Nous étions si proches. Mais l'équipe qui marquerait la première gagnerait. Nous n'avons pas été chanceux. »

 

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