Quel sentiment ressentez-vous à l’heure où s’ouvre la première Coupe du monde en Afrique ?
On s’est vraiment battu pour avoir la Coupe du monde ici. Le continent africain la mérite, maintenant elle est à nous. On doit fêter ça ! Je crois que nous tous, nous sommes très fiers, nous sommes tous ensemble. De plus, c’est la première fois que l’Afrique a six équipes en phase finale. Et bien sûr mon rêve est qu’une première équipe africaine arrive en demi-finale. A partir de là tout est possible…
Comment se présente l’équipe du Ghana qui va jouer sans sa vedette Michael Essien ?
Michael Essien est un joueur qui a une classe mondiale. Il est un de nos plus grands joueurs de tous les temps, on peut déjà le dire. Malgré son absence, l’esprit dans l’équipe est bon. J’ai confiance. Des joueurs comme Stephen Appiah, John Mensah, Asamoah Gyan, Laryea Kingston, Sulley Muntari et d’autres ont déjà vécu une coupe du monde, ils ont l’expérience. Avec des jeunes comme Dédé Ayew, qui vient de gagner la Coupe du monde des moins de 20 ans, mais aussi Isaac Vorsah, Samuel Inkoom, il y a des joueurs qui ont un certain talent. Je suis persuadé qu’on va réussir à créer quelques surprises.
Au-delà du Ghana, comment voyez-vous les équipes africaines dans cette compétition ?
J’espère qu’il y aura beaucoup d’équipes africaines au deuxième tour. Il est important que nous soyons nombreux car le public ici va être derrière nous. Nous sommes africains ! Je souhaite aussi que les Bafana Bafana aillent au deuxième tour. Il faut qu’ils croient en eux-mêmes. C’est l’heure pour eux. Tout un public se mobilise derrière eux et derrière les autres équipes africaines !
Propos recueillis par notre envoyé spécial, Philippe Zickgraf