Kim Dotcom, de son vrai nom Kim Schmitz, ne baisse pas les bras dans ce nouvel épisode judiciaire de la saga MegaUpload. « Cette affaire ne concerne pas que moi », a tweeté pendant l’audience celui qui se veut le défenseur des internautes face à une poignée de milliardaires américains.
Créée en 2005, la plateforme de téléchargement direct avait été fermée par la justice américaine 6 ans plus tard. Elle aurait coûté selon le FBI plus de 440 millions d’euros de droits d’auteurs impayés et permis à l'entreprise de gagner illégalement plus de 150 millions d'euros.
En janvier 2012, la police néo-zélandaise avait fait une descente spectaculaire dans la luxueuse propriété de Kim Dotcom à la demande des Etats-Unis. Elle avait saisi de fortes sommes d’argent liquide, 18 voitures de luxe et gelé plus de 6 millions d’euros d’avoirs. Quelques mois plus tard, le Premier ministre de Nouvelle-Zélande avait reconnu que l'homme d'affaires avait été indûment espionné par ses services de renseignement, et lui avait présenté ses excuses.
Kim Dotcom se dit confiant. Selon ses avocats, les chefs d'inculpation américains sont disproportionnés et l'affaire devrait relever de la justice civile, ce qui ne peut pas entraîner une extradition.