Selon Henri Seydoux, le PDG de Parrot, il s’agit « de jouets pour la nouvelle génération smartphone ». Parrot a d’ailleurs du mal à qualifier ses drôles de jouets. Des mini-drones avec des noms rigolos : Rolling Spider et Jumping Sumo. Mini drone, nouvel espace de jeu pour ce Rolling Spider, gentiment appelé « l’araignée au plafond » par Henri Seydoux qui s’amuse à le faire véritablement rouler au plafond. Mais attention, souligne-t-il, « c’est un objet d’ingénieur très technique et plus c’est petit plus. C’est dur à faire. »
Les deux drones avaient été présentés en exclusivité lors du CES de Las Vegas en janvier dernier. Ils seront commercialisés en juillet. Avec des contraintes d’un nouveau genre pour ce type de jouet domestique : « Il est le plus sécurisé possible » car l’idée c’est de le faire « rouler n’importe où ! ».
On le pilote via un smartphone ou une tablette grâce à l’application gratuite Free Flight 3. Un jouet qui à une distance de 20 mètres répond encore aux commandes. Son prix ? 99 euros pour un drone qui selon Parrot « fend les airs, réalise des loopings et, grâce à ses roues amovibles, roule du sol au plafond ! »
« Faire sauter un objet c’est compliqué ! »
Pour Henri Seydoux, on est à mi-chemin entre jouet et jeu vidéo. Le Jumping sumo, quant à lui, « streame de la vidéo ». « Faire sauter un objet c’est compliqué », dit-il, et il confesse qu'« il a fallu deux ans et demi de boulot pour réussir à faire faire du saut en hauteur et en longueur » à ce drôle de drone qui offre un retour vidéo sur écran. « C’est le même type de centrale inertielle que dans l’iPhone. » La génération smartphone va comprendre aisément le mode d’emploi. « On est dedans », s’extasie Henri Seydoux pilotant sa trouvaille iPad en main.
« Grâce à sa caméra embarquée, il vous plonge au cœur de l’aventure »
« On peut même le programmer pour lui apprendre à danser ou autre. C’est un jouet comme un jeu vidéo. Vraiment pour casser les pieds des parents » s’amuse-t-il. On imagine le drone envahisseur qui, dixit la présentation, « grâce à sa caméra embarquée, vous plonge au cœur de l’aventure. » Ce sera pour 159 euros pour le jumping Sumo plus truffé de gadgets. D’ailleurs le logiciel est en open-source pour les fanas bidouilleurs. Et grâce au Cloud Parrot les possesseurs pourront s’échanger les chorégraphies des danses ou simplement les vidéos enregistrées. L’autonomie est assez faible avec 7 minutes de vol pour le Spider et 14 minutes en route pour le Jumping. Le chargement s’effectue via un port USB. Parrot s’immisce dans des univers ludiques inattendus.