Recommandations, partages, « J'aime » : Facebook fonctionne sur ce principe de viralité. Le réseau social y associe publicités et autres suggestions commerciales en fonction de ce que vous aurez bien voulu rendre public concernant vos goût ou habitudes de consommation.
Depuis le printemps, le site propose un nouvel onglet qui permet d’indiquer à ses amis les livres que l’on a lus ou que l’on souhaite lire. Un amateur du romancier britannique Philip Kerr a eu la surprise de se voir proposer la lecture de Mein Kampf, le livre d’Hitler, rédigé en 1924 lors d’un séjour en prison. Un ouvrage qui, des années après la Seconde Guerre mondiale soulève encore polémiques et indignations quand il s’agit de sa commercialisation. Facebook n’a pas réussi à échapper à cet écueil.
Plusieurs sites proposent l’achat du livre du Führer en France, sa vente n’étant pas interdite. Quant à en faire la promotion…Suite à cette histoire révélée par le quotidien franc-comtois Le Pays, Facebook fait profilbaset a tout de suite retiré l’ouvrage des œuvres répertoriées.
On peut être amateur de livres traitant de la Seconde Guerre mondiale sans être un admirateur du Troisième Reich, nuance que n’a manifestement pas intégré le réseau social. Associations de mots clés, et algorithmes secrets sont les clés de la réussite des géants de l’Internet. Une recette qui a, semble-t-il ses limites.