Euro-2012: l’Espagne entre dans la légende

L’équipe d’Espagne est entrée dans la légende du football européen en devenant la première sélection à remporter consécutivement l'Euro, la Coupe du monde, puis un autre Euro, ce 1er juillet 2012 à Kiev. Les Espagnols, champions d’Europe et du monde en titre, ont gagné l’Euro-2012 grâce à une victoire nette 4-0 face à l’équipe d’Italie.

Cette fois, plus de doute : l’Espagne génération 2008-2012 est bien la meilleure équipe européenne de tous les temps. Ce 1er juillet 2012 à Kiev, la Roja est rentrée dans la légende du football continental avec une passe de trois inédite : après avoir remporté l’Euro-2008 et la Coupe du monde 2010, l’Espagne s’est adjugée l’Euro-2012 co-organisé par la Pologne et l’Ukraine. Les Espagnols se sont nettement imposés en finale, sur le score de 4-0 face à l’Italie. Résumé.

L’invincible armada

Après quelques secondes d’hésitation, les Espagnols rentrent parfaitement dans le match. Avec une maîtrise technique et tactique exceptionnelle, ils annihilent rapidement le jeu italien et celui de son dépositaire, Andrea Pirlo.

Les champions du monde et d’Europe se procurent logiquement les premières occasions de but. C’est donc tout sauf une surprise lorsque Cesc Fabregas déborde sur la droite et réalise un centre en retrait décisif. David Silva, qui a suivi au point de penalty, reprend le ballon de la tête : 1-0, 14e.

L’Italie tente vainement de réagir avec une frappe croisée mais écrasée d’Antonio Cassano (29e), une autre encore de Cassano (33e), et un tir hors cadre de Mario Balotelli (38e). Mais la Roja est dans un grand soir, à l’image de Jordi Alba, auteur d’un déboulé fulgurant sur son flanc gauche. A la 41e minute, le défenseur latéral prend tout le monde de vitesse et double le score  : 2-0.

L’Italie corrigée

Avec un avantage conséquent à la mi-temps, l’Espagne n’a plus qu’à gérer, ce qu’elle fait à merveille durant la deuxième période. En face, la Squadra Azzura tente vainement de reprendre le contrôle du match. Cesare Prandelli, son sélectionneur, multiplie les changements précoces de joueurs : Balzaretti pour un Chiellini blessé (21e), Di Natale pour Cassano (46e) et surtout Thiago Motta pour Montolivo (56e). Gravissime erreur. Motta, qui était déjà blessé, doit quitter presqu’immédiatement la pelouse à cause d'une douleur (63e).

L’Italie ne peut plus procéder à aucun changement et doit donc finir la rencontre à dix contre onze. Les Espagnols ne font pas de sentiments et portent l’estocade aux 84e et 88e minutes avec des buts de Fernando Torres et Juan Mata, deux attaquants rentrés en cours de jeu. Torres trompe en effet Gianluigi Buffon, le gardien de but transalpin, avec un plat du pied. Puis il offre le but du 4-0 à Mata.

L’Espagne était trop forte ce soir pour l'Italie. Son règne dure depuis quatre ans et, qui sait, pourrait se prolonger jusqu’à la Coupe du monde 2014 au Brésil.

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