Ligue des champions: un Marseille renversant se qualifie en 8es

Pour la deuxième année de suite, l’Olympique de Marseille (OM) va disputer les huitièmes de finale de la Ligue des champions Uefa. Les Marseillais sont allés chercher leur qualification ce 6 décembre 2011 sur le terrain du Borussia Dortmund avec beaucoup de pugnacité et de métier.

Dix minutes en enfer pour l’OM

L’entame est pourtant délicate face à un Borussia Dortmund condamné à gagner pour se qualifier. A la 2e minute, un centre de Jakub Blaszczykowski dévié par Nicolas Nkoulou force Steve Mandanda, le portier marseillais, à repousser le cuir en corner. A la 18e minute, Mario Gotze prend sa chance mais Mandanda est sur la trajectoire du tir.

Les Dortmundais campent dans le camp phocéen : à la 23e minute, la balle navigue dans la surface de réparation française ; elle parvient à Jakub Blaszczykowski qui la reprend de demi-volée : 1-0. A la 28e minute, une frappe de Lucas Barrios manque la cadre de peu. Dans la foulée, Stéphane Mbia tente de dégager le ballon mais son pied, levé trop haut, heurte le visage de Sebastian Kehl. L’arbitre désigne le point de penalty : Mats Hummels prend Mandanda à contre-pied et double la mise (2-0, 32e).

Trois coups de poignards signés l’OM

A la 40e minute, César Azpilicueta évite le naufrage à son club en s’interposant sur un tir de Gotze. Sans le savoir, le latéral droit espagnol a aussi permis le réveil de l’OM. Car à la 45e minute, Loïc Rémy réduit le score, contre le cours du jeu, avec une tête plongeante : 2-1.

Pour inverser la tendance, les Marseillais doivent désormais attaquer. La deuxième période est moins animée et les Borussen lèvent progressivement la semelle. L’attention dans la défense allemande se relâche et André Ayew profite d’un corner pour placer un coup de tête : 2-2, 85e. Il manque alors un but aux Azuréens pour être certains de se qualifier. Ce but va venir des pieds de Mathieu Valbuena, entré en jeu (74e). A la 87e minute, le milieu offensif déborde sur le côté gauche, repique dans l’axe, élimine un premier adversaire avec un crochet, mystifie un second avec un râteau, puis le « petit » lobe le portier adverse, Roman Weidenfeller, avec une frappe limpide : 2-3. Le silence dans le Signal Iduna Park est remplacé par les cris de joie marseillais.