Adil Rami, défenseur de Lille :
« Après le coup de sifflet final, ç’a été un ‘ouf’ de soulagement énorme. Je n’ai jamais connu une telle émotion. […] Quand j’ai signé à Valence cet hiver, beaucoup de personnes ont pensé que j’allais me laisser aller. J’avais annoncé que je voulais partir en laissant mon nom gravé sur les murs du LOSC (sic). J’ai beaucoup été critiqué. Dans une équipe, il y a pourtant des hauts et des bas. Mais tous ceux qui n’ont pas cru en nous ont eu tort car on est là, on n’a jamais quitté notre première place. […] Partir de Lille sur un doublé, je ne pouvais pas rêver mieux. »
Ludovic Obraniak, milieu de terrain de Lille :
« C’est fait pourtant ce n’était pas facile de venir chercher ce point, ici, au Parc des Princes. C’était loin d’être gagné mais on a su aborder le match de la meilleure des manières possibles. Paris a fait grand match ce soir : ils ont beaucoup poussé pour essayer d’égaliser, ce qu’ils ont fait avec panache. Même à dix, ils ont réussi à revenir. C’était un beau match de football. Du coup, être sacré, ici, à Paris, deux fois en l’espace d’une même semaine (après la Coupe de France), c’est exceptionnel. »
Moussa Sow, attaquant de Lille :
« Je suis arrivé cet été et je remercie vraiment tous ceux qui ont cru en moi. […] Ce soir, je vais vraiment profiter de ce titre de champion de France. On est tous heureux et on va en profiter. […] La joie est encore plus forte que le soir de notre victoire en Coupe de France. Le doublé avec Lille, c’est magnifique. Si on m’avait dit en début de saison qu’on ferait ça, je ne l’aurais pas cru. Ce soir, je suis vraiment heureux. »
Rudy Garcia, entraîneur de Lille :
« On a réussi le doublé, vous vous rendez compte ? On est champions de France après avoir remporté la Coupe. On ne réalise pas totalement mais ça ne nous empêche pas de communier avec notre public. On continuera de le faire demain (ce dimanche 22 mai 2011) avec le peuple lillois, place de la République. Et puis, on ira en bus jusqu’au champ de Mars. On espère voir une marée rouge. […] J’éprouve une joie assez calme, je suis serein. J’ai pris du recul car j’avais envie de voir mes joueurs communiés avec le public, voir mes proches présents dans les tribunes. J’avais dit à mes joueurs en début de saison, dans l’intimité des vestiaires, qu’on pouvait remporter des trophées, y compris ce titre de champion. Ils ne m’ont peut-être pas cru au début mais ils ont fini par y croire. Tout le monde est heureux ce soir. Ce sont des moments magiques. »
(Propos de Moussa Sow recueillis par Christophe Diremszian)