Premier grand test de la saison pour l’OM : Marseille se déplace chez Chelsea en Ligue des champions, ce mardi 28 septembre (18h45 TU). Les Marseillais sont actuellement 6es du championnat de France après six premières semaines manquées (deux défaites, deux nuls, une victoire).
Le revers à domicile face au Spartak Moscou (1-0) durant la première journée de la phase de poules a réveillé des Olympiens perturbés par une intersaison compliquée. Depuis, les Phocéens ont remporté leurs deux matches de Ligue 1 à Arles-Avignon et face à Sochaux. Rien de comparable toutefois avec ce qui les attend à Londres.
Chelseasans Drogba, suspendu
Chelsea reste en tête du championnat d’Angleterre malgré sa défaite 1-0 sur la pelouse de Manchester City et l’un des grands favoris de cette Ligue des champions. Les Blues seront certes privés de plusieurs joueurs offensifs (Yossi Benayoun, Salomon Kalou…) dont l’ancien Marseillais Didier Drogba, suspendu, mais ils demeurent une redoutable armada.
L’OM, avec un effectif presqu’au complet à Stamford Bridge, veut néanmoins y croire. « Face à nous, on sait que Drogba sera suspendu, Lampard sera absent, ce sont des éléments qui peuvent faire pencher la balance de notre côté, note l’attaquant Loïc Rémy sur OM.net. Rien n’est joué en football, peut-être que sur le papier Chelsea est plus fort, mais c’est celui qui en voudra le plus qui l’emportera ».
Son entraîneur, Didier Deschamps, tempère tout de même : « Ils sont tombés sur une très bonne équipe de Manchester City, qui les a fait beaucoup souffrir. En ce qui nous concerne, il est toujours mieux d’arriver à Stamford Bridge avec une victoire en poche, mais ça va être une toute autre paire de manches mardi. Ça ne va pas être un match facile, mais l’ambition est d’aller chercher des points là-bas. »
Le retour de Deschamps
Pour Didier Deschamps, cette rencontre aura en tout cas une saveur un peu particulière. Le coach de l’OM a passé une saison à Chelsea en tant que joueur. Ce n’était pas encore la machine à gagner bâtie à coups de millions par le propriétaire russe, Roman Abramovich. « Il y avait pas mal de Français et beaucoup d’étrangers, se souvient l'intéressé. On parlait italien avec Petrescu, Poyet, Zola ou le coach, Vialli. Seulement trois Anglais jouaient souvent. »
Une seule chose n’a pas changé souligne Didier Deschamps : « Stamford Bridge respire le foot, c’est un beau stade à part les vestiaires visiteurs… C’est une horreur, pire qu’à Auxerre et j’espère que Jeannot Fernandez (coach de l’AJA et ancien entraîneur de l’OM, Ndlr) ne m’en voudra pas. C’est un cagibi, il n’y a pas de place. J’ai demandé s’il avait changé mais c’est toujours le même. A part ça, le stade est bien, il faudra juste se serrer un peu ! » Et serrer les rangs sur la pelouse pour ramener au moins un point de ce périlleux déplacement.