Selon les conclusions d'une vaste étude publiée dans la prestigieuse revue médicale The Lancet, 157 millions de personnes supplémentaires ont été confrontées à des chaleurs extrêmes en 2017 par rapport à l’an 2000. Il fait de plus en chaud et l'air est de plus en plus pollué.
Neuf citadins sur 10 respirent un air toxique. La concentration des polluants s'est même aggravée dans 70% des villes entre 2010 et 2016. A cela s'ajoute le décuplement des populations d’insectes. Le potentiel de transmission de la dengue a récemment atteint son plus haut niveau historique. Résultat, nos systèmes de santé, mal préparés, risquent l'asphyxie.
L’impact du réchauffement climatique est sanitaire mais aussi économique. En 2017, les évènements météorologiques extrêmes nous ont coûté 326 milliards de dollars, presque le triple de 2016. Autre phénomène inquiétant, la baisse des rendements agricoles observés dans 30 pays de différentes régions du globe.
Malgré ce sombre tableau, des motifs d'espoir se dessinent : la consommation de charbon ralentit. L'année dernière, l'installation d'énergies renouvelables a même dépassé celle des énergies fossiles.
Selon l’ONU, qui vient également de publier un rapport sur le climat, il faudrait tripler les efforts pour respecter les engagements de l'accord de Paris, à savoir ne pas dépasser 2°C de réchauffement d'ici la fin du siècle.
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