Avec notre correspondant à New York, Grégoire Pourtier
Il faudra encore être un tout petit peu patient avant d'en savoir bien davantage sur la composition et la dynamique du Soleil. Car, même si la sonde devrait être lancée dès l'été 2018, il lui faudra ensuite sept années pour atteindre la zone prévue, en réduisant progressivement son orbite autour de l'étoile irrigant notre système solaire.
Mais en s'approchant à seulement 6 millions de kilomètres du Soleil, elle explorera alors une zone totalement inédite, sept fois plus proche que la mission précédente.
Un fascinant mystère
Surtout, c'était il y a plus de 40 ans, et la technologie a évidemment progressé. De la taille d'une petite voiture, l'engin sera muni de quatre instruments pour récolter des données essentielles sur le mécanisme thermique du Soleil. Car l'astre reste un grand et fascinant mystère : L'un des objectifs sera par exemple d'essayer de comprendre comment la couronne solaire et ses 2 millions de degrés peut être plus chaude que la surface de l'étoile, ce qui défie les lois de la nature selon les experts.
La sonde sera ainsi équipée d'une protection thermique faite de carbone composite et épaisse de plus de 11 cm, même si, là où elle ira, elle devrait être confrontée à une température de « seulement » 1 400 degrés.