avec notre correspondante à Bruxelles, Joana Hostein
L'année dernière, la Banque européenne d'investissement a consacré plus d'un quart de ses prêts à des projets pour lutter contre le changement climatique, dans l'Unin européenne principalement, mais aussi dans les pays du pourtour médiaterranéen et sur l'ensemble du continent africain.
La plus grande centrale solaire au monde, installée à Ouarzazate au Maroc, des parcs éoliens en Jordanie, une centrale géothermique en Ethiopie, autant de projets qui ont bénéficié du soutien de la banque, à des conditions financières très avantageuses, puisque l'institution est dotée d'un triple A auprès des agences de notation.
Et la BEI ne compte pas en rester là. « Nous avons pris lors de l'Accord de Paris l'année dernière, explique à RFI Román Escolano, l'un des vice-présidents de la banque, un engagement supplémentaire qui est d'arriver jusqu'à 35% du total des financements hors UE pour financer l'action climatique. Cela représente 100 milliards de dollars supplémentaires d'ici 2020 ».
Lors de la conférence sur le climat, la BEI devrait réaffirmer son engagement en faveur d'une économie mondiale plus verte en débloquant de nouvelles lignes de crédit, notamment pour le Maroc.