« C'est un remarquable élan » s'est félicité le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, pour qui la lutte contre le réchauffement climatique est une priorité. L'accord conclu à Paris en décembre 2015 a pour objectif de contenir le réchauffement climatique de 2°C. Ce seuil éviterait à la planète de subir les effets néfastes du réchauffement climatique tels que les inondations, les sécheresses excessives, la disparition d'espèces ou encore le déplacement des populations.
Pour entrer en vigueur, il doit être ratifié par 55 pays qui doivent totaliser 55% des émissions de gaz à effet de serre. Pour l'instant, le compte n'y est qu'en partie, puisque le quota de pays est atteint, mais ils ne représentent que 48% des émissions.
Ce mercredi à New York, plusieurs Etats latino-américains (Argentine, Brésil, Mexique) se sont dits prêts, mais aussi les Emirats arabes unis. La France a, elle, déposé des éléments de ratification en vue de coordonner son action au sein de l'Union européenne. De son côté, l’Union devrait approuver l’accord dans les prochaines semaines. Même la Chine et les Etats-Unis, les deux pays les plus pollueurs ont accéléré le processus en ratifiant le texte le 3 septembre dernier.
Une prochaine réunion de l'ONU sur le climat est prévue le 7 novembre prochain à Marrakech. La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, espère, de son côté, que l'accord sera entériné d'ici là.
A consulter→ Paris Climat 2015, le site de RFI sur la COP21
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