Greenpeace considère que les agriculteurs, leurs familles, les nourrissons, les jeunes enfants, et même les fœtus, sont les populations les plus vulnérables aux pesticides utilisés dans l'agriculture.
Parmi les pesticides concernés : le glyphosate, l'abamectine, le dinitrol et beaucoup d'autres, dont la plupart sont autorisés dans l'Union européenne, ou sinon ailleurs dans le monde.
S'appuyant sur une littérature scientifique conséquente, l'organisation en tire le constat que certains de ces produits ont un effet néfaste sur la santé, pouvant provoquer différentes formes de cancer, la maladie de Parkinson ou encore un affaiblissement du système immunitaire.
Le retour à une agriculture écologique
Si cela était déjà connu, Greenpeace va plus loin que les recommandations habituelles. Plutôt que de prôner une diminution de l'emploi de pesticides, l'ONG préconise tout simplement leur abandon et un retour à ce qu'elle appelle une agriculture écologique. Une agriculture où la lutte contre les animaux nuisibles et les parasites se ferait grâce à leurs prédateurs naturels et non plus avec des produits chimiques.
Greenpeace précise que cette méthode a déjà été testée à une échelle locale - avec succès, puisque la production y a augmenté. Mais, et c'est peut-être là le biais de ce rapport, elle ne propose aucun moyen concret pour généraliser globalement cette pratique.