Parmi les personnalités qui sont intervenues à la tribune de ce sommet, les représentants des pays en développement étaient minoritaires. Peu avant la signature de la déclaration de Paris, Fatima Jardim, ministre angolaise de l’Environnement, a évoqué les compensations des pays riches, émetteurs de gaz à effet de serre, aux pays pauvres, qui n’ont pas les moyens de s’adapter au changement climatique :
« Nous devons faire un effort pour faire le plein stratégique d’adaptation. Il faut voir tous ces projets énergétiques comme des projets de compensation pour aider les pays en développement. »
Jean Jouzel, climatologue et vice-président du Groupe intergouvernemental sur le climat, a quant à lui mis l’accent sur notre responsabilité vis-à-vis d’une augmentation de la température globale de 4 degrés à la fin du siècle :
« Si nous utilisons toutes les réserves disponibles, tout ce qui est facilement accessible, nous allons effectivement vers 4 degrés. Quatre degrés, c’est utiliser les 1 500 milliards de tonnes de fossiles. Donc, c’est un choix de société, c’est tout ! C’est à nous, c’est au secteur pétrolier, de quitter le pétrole et d’aller vers d’autres énergies. Et ceci de façon rapide. C’est maintenant qu’il faut le faire. »
La déclaration de Paris encourage les actions locales de développement durable, pour agir en amont de la COP21, qui se tiendra à Paris en 2015. Arnold Schwarzenegger, fondateur du R20 - connu aussi comme le Terminator du film de James Cameron -, a conclu ces deux jours avec la réplique phare, qui reste liée au film : « I’ll be back ! », « je reviendrai ! »