«Hécatombe» ornithologique sur les plages de l'ouest de la France

« C'est une hécatombe. » Plus de 21 000 oiseaux marins sont morts et se sont échoués sur les plages du littoral atlantique français. C'est la Ligue de protection des oiseaux (LPO) qui a effectué ce macabre recensement. Du jamais vu depuis plus d'un siècle. En cause, principalement, la succession de tempêtes qui ont frappé les côtes françaises cet hiver.

Le macareux moine et le guillemot de Troïl sont les deux espèces d'oiseaux les plus touchées par cette hécatombe rarissime. Retrouvés morts, flottant au large des côtes ou échoués sur les plages, ils sont plus de 21 000 à avoir été frappés de plein fouet par les tempêtes.

Des tempêtes qui les auront dispersés vers le large, dans des zones où la nourriture est plus rare. Les poissons ont en effet tendance à plonger plus au fond en cas de grand vent. L'épuisement, également, est une cause de cette surmortalité.

Un bilan non définitif

Ce sont surtout des jeunes spécimens qui ont été touchés. Des oiseaux qui ne savaient pas encore très bien voler.

21 000 oiseaux morts, il s'agit d'un chiffre comparable à ce que l'on peut observer en cas de marée noire. C'est un événement très rare. Les dernières traces d'un événement similaire remontent à l'hiver 1873.

D'autant plus que ce bilan n'est pas encore définitif. Les courants marins ont pu éloigner des centaines d'autres cadavres vers le large.

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