A la suite de la catastrophe de Fukushima (Japon), en mars 2011, l'ASN a examiné 79 installations nucléaires en France : les 58 réacteurs d'EDF en fonctionnement, le réacteur EPR en cours de construction à Flamanville (Manche) et 20 autres installations (retraitement de ombustible, stockage des déchets, etc.).
L'ASN demande à chaque exploitant de créer sur chaque site un noyau dur de dispositions materielles et organisationnelles permettant d'assurer les fonctions principales en situation extreme. L'Agence préconise la création de centres de gestions bunkerisés capables de résister aux pires scenarii, dotés de moyens de communication spécifique d'alerte, de groupes électrogènes de secours et de systèmes d'alimentation en eau renforcés.
Quelque deux milliards d'euros pour commencer ...
Elle demande également la constitution pour fin 2012, d'une force d'action rapide nucléaire constituée d'une centaine d'hommes capables d'intervenir en moins de 24heures sur toute situation de crise ainsi que de nombreuses autres dispositions estimées indispensables par l'ASN pour pouvoir poursuivre les exploitations nucléaires.
Ces dispositions devraient coûté trés cher à la filière. Le budget estimé s'élève déjà à quelque 2 milliards d'euros pour équiper les 58 reacteurs français.